Harleyiste

Comment je suis devenu Harleyiste

L'Envie Cela faisait quelques années déjà que, à l'approche du printemps, montait en moi cette sève régénératrice liée au retour des belles journées ensoleillées de notre pays et, drainée dans son sillage, l'envie de flâner dans des coins champêtres et bucoliques en deux roues.

Mais pas question de poser les genoux à terre dans les virages ni de fendre l'air couché sur un engin directement dérivé de la compétition pour me retrouver illico presto en compagnie de satan ou, pire, dans une vaillante équipe olympique tétraplégique !

Mon intérêt, tout passager, allait donc vers les belles grosses routières avec, bien sûr, une admiration particulière pour ces monstres de rêves et de légendes nommés Harley-Davidson et que j'avais découvert à l'âge de 15 ans au states.

Crown Harley-Davidson, Ch. de Mons 1445, B-1070 Et voilà qu'un beau jour de 1998, en route avec ma petite famille, nous découvrons qu'un concessionnaire Harley-Davidson s'est installé près de chez nous.

Et voilà t'y pas qu'en plus, au retour, ma charmante épouse me propose d'y faire une petite visite.

Et Vlan ! L'irréversible était commis ...

Mon doigt s'est insidieusement pris dans l'engrenage chromé de la passion du monde des bikers Harley-Davidson. Au fond de moi-même je su en effet cet après-midi là que ce ne serait plus un doux rêve lointain ni une envie passagère et qu'un jour proche je n'allais pas rouler en moto mais bien chevaucher une véritable légende.

A l'époque mes déplacements professionnels en voiture étaient très nombreux, et, par la force des choses, ce moyen de transport ne m'amusait plus du tout. Il me portait même fameusement sur les nerfs. Peu de temps après, mes activités professionnelles évoluèrent dans un sens où les déplacements devenaient exceptionnels et mon horaire plus conventionnel. Le revers de la médaille fut la confrontation journalière au problème du trafic des heures de pointe dans notre belle capitale. Il est clair que ces modifications professionnelles mirent fin aux dernières hésitations et arrètèrent net ma décision.

Afin de préparer le terrain et sonder les réactions dans mon entourage familial et professionnel, j'ai dès lors quelques fois évoqué l'idée d'abandonner l'automobile et d'effectuer mes déplacements en Harley-Davidson. Le moins que je puisse dire c'est que mon enthousiasme était loin d'être partagé. Les réactions et commentaires allaient bon train et étaient de tous les styles. Je vous en livre quelques uns en vrac ici et j'en passe et des meilleurs.

  • Tu vas pas faire ça à ton âge ...
  • Tu vas te tuer avec ça ...
  • La section spécialisée x de l'hôpital y déborde d'ex-motards qui font la course en chaise à roulettes ...
  • Tu n'as pas de carrosserie en moto ...
  • Et quand il pleut ?
  • Et quand il fait froid ?
  • Comment tu vas faire pour conduire les enfants quelquepart ?
  • N'achètes pas une Harley, ça tombe toujours en panne !
  • Accroche un aimant à l'arrière pour récupérer les boulons et les pièces que tu perds en cours de route !
  • Pour bien moins cher tu peux avoir une grosse Sapêtôku ...
  • Y a pas d'avantages avec une grosse moto comme ça dans les embouteillages ...

De toute évidence, il est certain que se déplacer en deux roues est (très) dangereux, que c'est par moment moins confortable, que chevaucher une légende c'est (très) onéreux, ...

Mais de toute évidence aussi, je suis déterminé (voir même buté pour ceux qui ne le sauraient encore pas ...) et quand je l'ai dans la tête je ne l'ai pas ailleurs ce qui me permet de toujours m'asseoir dessus ! Et pour ce qui est de s'asseoir dessus, je l'ai fait sur une "Heritage Softail Classic" de mai 1999 à juillet 2001, de août 2001 à juin 2006 sur une "Road King Classic", de juin 2006 à septembre 2007 sur une "Street Glyde", et depuis septembre 2007 retour à la "Road King Classic". Si vous voulez en savoir plus à leur sujet, tous les renseignements se trouvent au sein du chapitre "Fiche Technique" qui leur est consacré.

Le Dide Chevauchant la Légende

Depuis lors, et désolé pour les détracteurs, RAS. Je n'ai encore eu aucun problème, ni eu de panne, ni perdu aucune pièce. Je l'utilise tous les jours, qu'il pleuve, qu'il neige, qu'il vente, qu'il gêle ou qu'il fasse beau pour me rendre sur les lieux de mon travail, pour des sorties dominicales avec le chapter, ou pour tout autre déplacement.

Pour rester tout à fait honnête, le seul ennui rencontré fut, sur la FLSTC, la mort de mon système anti-vol suite à des infiltrations d'eau au sein de son boîtier, cette panne entraînant le blocage complet du véhicule et son remorquage. Ceci s'étant quand même produit par deux fois, et suite à d'autres échos négatifs, je me permets de vivement déconseiller l'installation d'un système anti-vol de marque "LASERLINE" sur une deux roues. A bon entendeur ...

Maintenant vous savez comment tout a débuté, car ceci n'est bien évidemment que le commencement. C'est l'injection du virus de la passion qui ne demande qu'à se développer. Vous trouverez son cheminement, du moins en ce qui me concerne, au sein du chapitre "La Passion des Bikers".

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